Je ne suis pas du tout d’accord avec l’aspect polluant de ces batteries !
Premièrement, j’ai utilisé une voiture pendant quatre années pour me déplacer tous les jours. Je disposais également d’un vélo ; mais une fois qu’un trajet est supérieur à 5 km, le vélo n’est pas très adapté. Tout simplement car il n’est pas multimodal et qu’un vélo ne circule pas à la même vitesse. On ne liquide pas aussi simplement sa voiture avec un vélo qu’avec un engin de déplacement électrique.
Ensuite, avec un engin de déplacement de type trottinette électrique, monoroue, on est tout simplement multimodal. Ceci signifie que je peux monter dans la voiture de n’importe qui avec mon engin, retrouver ma mobilité une fois sorti de ce véhicule, remonter dans un autre etc. Faites-vous ça avec un vélo ? Pliable me direz-vous ? Techniquement c’est faisable avec un vélo pliable, à nouveau si la distance n’excède pas les 5km. Je rends par exemple visite à mes parents en parcourant 50km à monoroue, ou en prenant le train puis monoroue, ou en faisant du stop puis monoroue, etc. Avant d’avoir un engin de déplacement électrique, je prenais la voiture tout simplement.
Troisièmement, quand on utilise un engin de déplacement électrique ; pour ma part en tout cas, on adopte un « esprit local ». J’entends par là qu’on a une capacité de déplacement tellement évoluée, qu’on fait tout rapidement et à proximité. Je vais par exemple à présent chez le boulanger plutôt qu’au supermarché, chez le boucher plutôt qu’au supermarché. Je refais vivre le commerce local ce qui n’était plus le cas avant car trop ennuyant d’aller chez le boucher en voiture ou à vélo, je préférais aller au supermarché, c’était nettement plus simple. L’avenir durable réside dans le local.
Pour conclure, j’ai peut-être une batterie au lithium entre les jambes quand je me déplace, mais mon empreinte carbone est réduite d’au moins ¾ par rapport à il y a deux ans.
Florian